Les questions de l'examen de base s'inspirent du catalogue des objectifs de formation et du modèle élaboré avec les différentes associations professionnelles. Les questions sont rédigées par la commission des examens, qui les évalue et les valide. Le contenu des questions doit correspondre au modèle, mais aussi à la doctrine actuelle et à ce qui est pratiqué en Suisse. On vérifie que les questions remplissent bien les critères pour permettre une évaluation scientifique dans le cadre d'un examen de haut niveau.

Une fois l'examen réalisé, celui-ci doit être validé définitivement par le biais d'une analyse statistique de l'examen dans son ensemble et de chacune des questions. L'analyse repose sur la valeur p (critique si <0,3), la spécificité (critique si <0,1), l'écart-type et l'écart entre les groupes. 

La fiabilité de l'évaluation constitue un autre critère. Elle est considérée comme acquise dès lors que le coefficient alpha de Cronbach >0,8 (=seuil retenu pour les examens de haut niveau).

Enfin, la validité fait aussi partie des critères. Autrement dit, l'examen mesure-t-il ce qu'il doit mesurer ? Le contenu doit correspondre au catalogue d'objectifs de formation accepté par toutes les associations professionnelles. La répartition des questions suit un modèle qui définit des pondérations. 

L'objectif est de parvenir à une répartition normale de la difficulté pour l'ensemble des questions dans les différents domaines.

Toutes les questions résultent d'un consensus obtenu dans la commission de contrôle, dans laquelle toutes les associations professionnelles de chirurgie sont représentées.